Les explications du Pr Patrick Henry, cardiologue dans l’Unité de soins intensifs en cardiologie (Hôpital Lariboisière, AP-HP, Paris)
L’utilisation croissante du score calcique, qui comptabilise les dépôts de calcaire à l’intérieur des artères qui irriguent le cœur, témoigne d’un fort intérêt envers cet outil prédictif simple du risque cardiovasculaire, en particulier chez le diabétique.
Un score calcique nul rassure, car il est associé à une mortalité faible tant globale que cardiovasculaire à moyen terme. Un score positif, même faible, conduit à adopter une stratégie plus agressive vis-à-vis de l’ensemble des facteurs de risque cardiovasculaires (cholestérol, glycémie, tension artérielle, etc.).